la beauté, le beau goss?

On a tendance homme et femme à dire "le physique ce n'est pas le plus important le principal c'est l'intérieur". Et on insiste que l’on n’est pas ce genre de personne superficielle. Mai à l'origine je pense qu'on l'est tous. On se ment simplement à nous même, mais quand une belle femme passe, ou un bel homme on a tendance à fixer (on est pas encore au stade tourner la tête et suivre du regard je trouve ça un peu abusé). On a beau mentir, mais au final quand on croise pour la première fois quelqu'un il nous donne pas directement son CV sur sa petite personne, mais sa façon d'être, ça façon de se vêtir, et si il est bien fait, mignon.. Mais au fond c'est quoi le physique, un don du ciel, et de hasard, on né beau ou laid, mais sans le vouloir. C'est quand même cruel réussir ou échouer sur certains critères de la société, ce qui est plus rageant c'est se dire que quelque part sur la terre on conviendrait à quelqu'un tel qu'on est pas tel qu'on souhaiterait nous voir. C'est vrai si notre prince charmant, ou pas charmant se trouvait cacher quelque part, il faudrait peut être simplement le déterrer de son trou pommer.. Il y aurait alors la barrière de la langue. Mais au fond faut il parler pour se comprendre (c'est un autre sujet).

Commercialement, l'apparence reste en tous points l'atout majeur, pour un produit commercialisé comme pour son vendeur, une certaine présence physique est obligée. Comment une femme avec une touffe de poil sous les bras pourrait elle vendre un épilateur? Je ne suis pas fane des touffes de poils sous les bras, mais dans un sens pourquoi les hommes peuvent et pourquoi les femmes sont condamnées à se torturer au rasoir, cire et épilateur. Si une femme aime ses poils, elle devrait pouvoir les garder sans en rougir sur la plage. Le beau dépend de nos critères de qualité, on en a, on a aussi des préférences, d'ailleurs je pense que nos préférences sont nos critères de qualité (mais c'est moins choquant dans une conversation sinon on risquerait d'être traité de superficielle). Le prince charmant dans mon enfance était grand, beau, un Ken en un brin plus jeune. Mais finalement je vieillis et mes critères de qualités varient et changent pour ne pas dire disparaissent ...